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La main de jeanne : Le spécialiste de la prise en charge des personnes fragilisées
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Yolande Armand et je suis la directrice des opérations de La Main de Jeanne. Et moi je suis Matthieu Charnelet, gérant de La Main de Jeanne
Pouvez-vous décrire votre entreprise, votre activité en quelques mots ?
Notre métier est un SAAD c’est-à-dire un service d’aide d’accompagnement à domicile. Nous aidons à domicile des personnes dépendantes : âgées, handicapés, malades, mais nous faisons également à domicile du ménage pour des actifs.
Notre vocation est de contribuer au bien être de nos bénéficiaires en accompagnant leur projet de vie à domicile et pour cela nous allons proposer quatre services :
- de l’aide à l’autonomie qui est essentiellement de l’accompagnement des actes de la vie quotidienne (75% de l’ activité)
- de l’aide ménagère (8% de l’activité)
- de la livraison de repas à domicile (16% de l’activité)
- de la téléassistance (1% de l’activité)
Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à créer une entreprise d’insertion ?
En réalité, nous avons toujours eu l’habitude de tendre la main aux gens et de les accompagner. Nous avons toujours fait de l’insertion, c’était un aboutissement d’avoir une entreprise d’insertion. Pour nous une personne qui a envie de le faire et capable de le faire. Dans nos métiers il y a peu de barrières techniques et nous avons les capacités de former au sein de notre entreprise. Pour nous le savoir être va être plus important que le savoir faire.
Grâce au Plie, qui est notre partenaire stratégique, nous avons pu recruter et rencontrer des personnes qui proviennent de milieux très différents. Certains d’entre eux ne pensaient plus jamais pouvoir retrouver du travail, et ils finissent par retrouver la flamme. Et c’est incroyable !
L’entreprise d’insertion est simplement l’aboutissement de nos idées.
Quels sont vos projets ? Avez-vous un projet de création de nouvelle activité ?
Tout d’abord, l’objectif serait de doubler le nombre de salariés en insertion. Nous avons la capacité d’embaucher à grande échelle, par exemple l’année dernière nous avions embauché 100 salariés (pas en insertion). Nous avons une facilité à accompagner et prendre du temps pour nos salariés et cela se reflète dans nos chiffres de sorties positives.
Dans le cadre de notre développement, nous regardons des activités en périphérie de nos activités, pour faire de la croissance externe. Et si ce développement se fait en croissance interne, les activités seraient naturellement dès le début en situation d’insertion.
Pouvez-vous partager une belle histoire de votre entreprise (une sortie positive…) ?
Oui ! Une dame de 45 ans qui n’a jamais travaillé, qui a élevé ses 3 enfants. À la suite de l’éducation de ses enfants elle a souhaité travaillé, elle a commencé au sein de notre entreprise. Aujourd’hui, elle a un CDI à temps plein à Béziers, non véhiculée.
Et nous trouvons que c’est un exemple de l’intérêt qu’a l’entreprise à s’adapter au salarié d’insertion, d’adapter ses critères de recrutement et ses stéréotypes. Nous avons ici la preuve qu’il ne faut pas forcément être véhiculé pour être aide à domicile.
Pourquoi avoir choisi d’adhérer à la FEI Occitanie ?
Tout simplement car c’est la fédération qui nous a aidés et accompagnés dans cette démarche. Nous étions auparavant ESUS, mais je pense malgré tout que la fédération à été décisive pour nous rassurer sur nos capacités à devenir une entreprise d’insertion.
Êtes-vous présents sur les réseaux sociaux ? Lesquels ?
Nous sommes présents uniquement sur Facebook.